Catégorie : crypto

Depuis leur création et tout au long de leur parcours tumultueux vers l’acceptation, les cryptomonnaies ont suscité à la fois enthousiasme et suspicion. Le Bitcoin a initialement acquis une réputation douteuse en tant que monnaie de choix pour les activités illicites, appréciée des utilisateurs du dark web, des pirates ransomware, des trafiquants de drogue et des blanchisseurs d’argent du monde entier. Mais le monde a changé depuis lors. Plus de 19 millions de bitcoins sont actuellement en circulation et il y a des signes qui montrent que les cryptomonnaies gagnent en acceptation mondiale. Le domaine des cryptomonnaies continue également de s’étendre.

Malgré les succès, des doutes persistent parmi le public et des objections ont été exprimées. Les politiciens craignent également une monnaie décentralisée qui donne au grand public le contrôle de son propre argent. Mais le facteur sous-jacent derrière tout cela est la peur, et des recherches récentes suggèrent qu’il pourrait s’agir d’une peur de l’inconnu. Selon une enquête nationale réalisée par l’application financière Ziglu, près d’un tiers (31 %) des Britanniques interrogés sont curieux d’investir dans les cryptomonnaies, mais 62 % d’entre eux ont hésité à en acheter car ils ne comprennent pas le marché. En tant que signe que les cryptomonnaies gagnent en légitimité aux yeux du public, l’enquête a également révélé que le bitcoin est désormais considéré comme un investissement plus judicieux que l’immobilier.

Les cryptomonnaies comme inclusion financière, sécurité et transparence

En tenant compte de tous les aspects impliqués, il est temps de reconnaître que, bien qu’il y ait des risques inhérents, les cryptomonnaies sont également une force positive dans le monde.

Certaines personnes n’ont même pas d’endroit sûr pour stocker leur argent durement gagné. Selon les données de la Banque mondiale, 1,7 milliard de personnes dans le monde n’ont pas de compte bancaire. Plus de 80 % de la population mondiale possède cependant un smartphone, ce qui est tout ce dont elles ont besoin pour envoyer des remises en cryptomonnaies à travers les frontières internationales. Les cryptomonnaies favorisent l’inclusion financière en offrant à des millions de personnes qui n’ont pas accès à des plateformes telles que PayPal ou Venmo la possibilité de transférer des fonds. Elles constituent également une bonne alternative pour ceux qui sont mécontents des frais bancaires élevés, car cette nouvelle infrastructure, contrairement aux modes de paiement traditionnels, n’est pas contrainte par la motivation du profit. Les contrats intelligents peuvent remplacer les services bancaires, les sociétés de transfert d’argent ou les services juridiques, tandis que les cryptomonnaies et les portefeuilles numériques peuvent offrir des possibilités de flexibilité, telles que le crédit pour les clients, et une souveraineté financière sans entité centralisée requise.

Pour les pays en développement, le Bitcoin est un excellent moyen pour la société d’éliminer la corruption, car la communauté peut suivre chacune des transactions en Bitcoin dans le registre public (la blockchain). La cryptomonnaie démocratise également les finances. Il n’est pas nécessaire d’avoir un courtier ou une grande fortune. Tout le monde peut investir et créer sa propre richesse. Les divers avantages de la cryptomonnaie offrent la flexibilité, l’accessibilité, la liquidité, le pseudonymat de l’utilisateur et la transparence, la souveraineté financière et l’irréversibilité.

Paiements en cryptomonnaies – signes que nous allons dans la bonne direction

Ces dernières années, la cryptomonnaie est devenue une option de paiement viable. De nos jours, vous pouvez acheter plus de choses que jamais avec des cryptomonnaies, que ce soit des jeux vidéo, de la nourriture, des vêtements, des meubles, des véhicules, des montres de luxe, des bijoux, de l’or, des produits électroniques et des gadgets, des logiciels et des services web, de l’immobilier, etc.

Au cours de la dernière décennie, de plus en plus d’entreprises ont vu le potentiel du Bitcoin et proposent désormais aux utilisateurs davantage d’options de paiement en ligne. Les entreprises vendant des boissons et de la nourriture ont également commencé à accepter les paiements en BTC. Que vous fassiez des provisions pour votre garde-manger ou que vous alliez simplement prendre un café, vous pouvez utiliser de plus en plus le bitcoin.

Les développeurs de jeux vidéo se sont également ouverts à différentes méthodes de paiement, y compris le BTC ou d’autres cryptomonnaies. Les vêtements sont également accessibles aux utilisateurs de cryptomonnaies, vous donnant ainsi la possibilité d’acheter des choses que vous ne pourriez pas obtenir sans compte bancaire. De plus, le monde du sport a récemment commencé à accepter les paiements en cryptomonnaie.

Les géants PayPal et CashApp ont annoncé qu’ils soutiennent désormais l’utilisation du Bitcoin (et d’autres cryptomonnaies) sur leurs plateformes. Cela signifie que toutes les entreprises acceptant les paiements via PayPal ou CashApp sont désormais en mesure d’accepter les cryptomonnaies.

L’objectif a toujours été de donner aux gens un véritable accès à leur argent durement gagné, en leur permettant de le stocker en toute sécurité et en évitant toutes les barrières imposées par les institutions bancaires traditionnelles. Tous ces magasins acceptant les paiements en cryptomonnaies sont des signes que nous empruntons la bonne voie.

Les cryptomonnaies font partie des avancées et innovations technologiques

Le Bitcoin et les autres cryptomonnaies ne devraient pas être considérés comme une menace perturbatrice pour les banques, les réseaux de cartes de crédit ou les prestataires de services de transfert d’argent traditionnels, mais plutôt comme un complément potentiel aux services existants. Les cryptomonnaies sont mieux équipées pour ouvrir de nouveaux marchés et atteindre de nouveaux consommateurs. La puissance d’un réseau ouvert comme Bitcoin ouvre la possibilité de l’associer à d’autres technologies pour apporter une véritable innovation. Dans les pays où les systèmes de paiement ne sont pas aussi développés, les cryptomonnaies pourraient avoir un impact positif sur l’innovation.
La technologie blockchain ( la technologie sous-jacente à de nombreuses cryptomonnaies) permet de stocker et de partager des données et des informations de manière nouvelle et sécurisée. Avec un accès à un plus large éventail d’informations et moins de barrières au partage des connaissances, de nombreuses industries, voire même des gouvernements, sont susceptibles d’adopter la blockchain à mesure qu’elle gagne en popularité.

Bien que les cryptomonnaies présentent des défis et des risques, tels que la volatilité et les préoccupations réglementaires, elles ont le potentiel de révolutionner positivement le paysage financier. Avec une sensibilisation accrue, une éducation et une utilisation responsable, les cryptomonnaies peuvent contribuer à un système financier plus inclusif, transparent et efficace, méritant ainsi une meilleure réputation.

La cryptomonnaie est stockée dans un portefeuille numérique, qui peut être en ligne, sur votre ordinateur ou sur un disque dur externe. Il s’agit d’un logiciel qui stocke en toute sécurité les clés publiques et privées. Les codes numériques vous permettent de consulter votre solde, d’envoyer et de recevoir des cryptomonnaies. Vous pouvez considérer votre portefeuille comme une agence bancaire locale ou un guichet automatique qui vous donne accès à vos fonds stockés dans la banque, ou dans la blockchain, dans le cas des cryptomonnaies. Une Blockchain est un registre public sécurisé qui garde une trace de toutes les transactions de cryptomonnaies. Votre portefeuille crypto vous connecte au monde de la monnaie numérique, aux blockchains. Chaque méthode de stockage numérique a une adresse publique, une clé publique et une clé privée. Ce sont, en fait, les clés pour sécuriser et échanger des cryptomonnaies en ligne. La rapidité et la sécurité dépendent souvent du type de portefeuille que vous possédez.

Types de portefeuilles crypto :

Il existe deux principaux types de portefeuilles : les hot wallets (numériques) et les cold wallets (physiques). Les deux ont leurs avantages et leurs inconvénients et il n’y a pas nécessairement de bonne ou de mauvaise réponse lorsqu’il s’agit de savoir quel portefeuille cryptographique vous convient le mieux.

Hot wallets

Les hot wallets sont utilisés pour décrire les portefeuilles cryptographiques connectés à Internet. Ces portefeuilles peuvent fonctionner sur des appareils tels que les téléphones, les tablettes et les ordinateurs. Ils sont faciles d’accès, gratuits et vous permettent d’effectuer rapidement des transactions. L’utilisation d’un hot wallet peut être risquée car les réseaux informatiques présentent des vulnérabilités cachées qui peuvent être ciblées par des pirates ou des programmes malveillants.

Voici des exemples de hot wallets :

• Un portefeuille crypto mobile est une application sur votre smartphone et un outil essentiel pour ceux qui négocient activement en crypto. Il vous permet de payer des choses, d’échanger et de stocker de la crypto avec votre téléphone. Il est suggéré d’encoder votre portefeuille portable avec une clé secrète et de renforcer vos clés privées, car les téléphones portables peuvent être vulnérables.
• Le portefeuille électronique ou le portefeuille Web stocke vos clés privées sur un serveur et sont contrôlés par un tiers. Les organisations qui gèrent le site Web peuvent accéder à vos clés privées. Le portefeuille électronique est un type de carte électronique utilisé pour les transactions effectuées en ligne via un ordinateur ou un smartphone. En règle générale, ceux-ci peuvent être moins sûrs.
• Le portefeuille de bureau est un programme informatique qui stocke les clés privées sur votre PC ou votre ordinateur portable. C’est un produit que vous téléchargez et exécutez localement sur votre PC et il est beaucoup plus sûr que les portefeuilles Web car ils ne dépendent pas de tiers pour leurs données et sont plus difficiles à voler.

Cold wallets

Les cold wallets sont généralement des appareils physiques, petits et compacts. Ils ne sont pas connectés à Internet. Les cold wallets ont un niveau de sécurité plus élevé. Mais vous devrez payer un certain montant pour en acheter un et vous aurez peut-être besoin de connaissances techniques pour le configurer. Ils ne sont pas aussi pratiques que les hot wallets mais ils sont plus sûrs.

Voici des exemples de cold wallets :

• Un portefeuille papier est une feuille de papier sur laquelle une adresse crypto et sa clé privée sont imprimées sous forme de codes QR. Ces codes peuvent alors exécuter des transactions de cryptomonnaie. Comme il n’a aucun contact avec Internet, il est considéré comme l’un des portefeuilles les plus sécurisés.
• Un portefeuille matériel stocke les clés privées dans un appareil physique sécurisé qui est immunisé contre les virus informatiques, ce qui rend difficile pour les pirates de voler vos pièces. Les clés sont rangées dans le gadget lui-même, qui n’est pas associé à Internet. Bien qu’il soit protégé contre les agressions en ligne, il peut présenter des dangers si l’utilisation du micrologiciel n’est pas effectuée de manière appropriée.

Les portefeuilles numériques peuvent être séparés en custodial et non-custodial wallets.

Custodial wallets

La plupart des portefeuilles cryptographiques basés sur le Web ont tendance à être des custodial wallets. Les utilisateurs n’ont plus le contrôle total de leurs jetons et les clés privées nécessaires pour signer les transactions ne sont détenues que par l’Exchange. Cela implique moins de responsabilité personnelle mais nécessite la confiance dans le dépositaire. Si les utilisateurs perdent leur clé privée, ils peuvent facilement retrouver l’accès à leur portefeuille. Les custodial wallets sont plus conviviaux et conviennent mieux aux débutants.

Non-custodial wallets

Ce type de portefeuille vous permet de garder le contrôle total de vos fonds puisque la clé privée est stockée localement chez l’utilisateur. Il est plus sécurisé car les utilisateurs détiennent leurs clés privées hors ligne. S’ils perdent les clés, la récupération peut être difficile, voire impossible. Les utilisateurs sont responsables de leur propre sécurité.

Mesures de sécurité:

• Prenez des mesures de sécurité Internet de base :
• Utilisez des mots de passe forts et à jour.
• Ne visitez pas de sites suspects et ne cliquez pas sur des liens suspects.
• N’utilisez pas le WiFi gratuit.
• Utilisez des outils de sécurité Internet, tels que des programmes antivirus et des VPN.
• Activez l’authentification à 2 facteurs pour tous vos comptes.
• Ne prenez pas de photos des codes QR.
• Maintenez à jour votre système d’exploitation et votre logiciel de sécurité.
• Pour plus de sécurité, vous pouvez envisager des portefeuilles multi-signatures qui nécessitent deux signatures de clé privée ou plus pour autoriser les transactions. De cette façon, vous pouvez éviter de perdre l’accès à l’ensemble du portefeuille au cas où vous perdriez une clé.

Le monde de la cryptographie a explosé en popularité, mais c’est toujours un marché en évolution. La sécurité des portefeuilles dépend de la façon dont l’utilisateur les gère. Chaque type de portefeuille a des forces, des objectifs et des compromis différents. Les transactions de crypto sont définitives. Il n’y a pas de garantie anti-fraude d’une institution financière et pas d’annulation des frais en cas de problème. Les pièces cryptographiques perdues ne peuvent pas être récupérées.

Vous souhaitez investir en cryptos mais vous n’êtes pas rassuré sur l’utilisation de ces nouvelles technologies, faites confiance à de professionnels.

Une altcoin, contraction des termes alternative et coin, est une cryptomonnaie alternative au Bitcoin. Étant donné que le Bitcoin est largement considéré comme le premier du genre, les cryptomonnaies développées par la suite sont considérées comme des pièces alternatives ou des altcoins.

L’émergence des altcoins a commencé vers 2011, avec la première génération formée en utilisant le même moteur de blockchain que le Bitcoin. La première altcoin, Namecoin, basée sur le code du Bitcoin, a été publié en avril 2011. Namecoin fait partie intégrante de l’histoire des altcoins en ce sens qu’elle a montré qu’il y avait suffisamment de place sur les marchés de la cryptographie pour plusieurs intervenants.

Aujourd’hui, les blockchains peuvent gérer plusieurs centaines d’altcoins, alimentant des projets monétaires similaires avec des règles et des mécanismes uniques. Les altcoins comme Ethereum peuvent fournir aux développeurs une boîte à outils et un langage de programmation pour créer des applications décentralisées dans la blockchain.

Le terme altcoin fait référence à toute cryptomonnaie qui n’est pas du Bitcoin. Il y en a donc beaucoup … plus de 13 000, selon CoinGecko. Étant donné que le Bitcoin représente actuellement environ 40% de la capitalisation boursière totale de la cryptographie, cela signifie que plus de la moitié de la valeur du marché de la cryptographie flotte dans les altcoins. Les altcoins sont devenues un segment majeur des marchés de la crypto, avec des projets comme Ethereum (ETH), Stellar Lumens (XLM) et Uniswap (UNI).

Les différents types d’altcoins

Au fil du temps, de nombreuses altcoins sont apparues. Actuellement, voici les différents types d’altcoins :

Les stablecoins

Destinés à réduire la volatilité des cryptos, les stablecoins constituent un nouveau sous-ensemble du marché. De par leur conception, ce sont des actifs numériques dont la valeur est liée aux actifs fiduciaires et physiques (off-chain) et aux garanties cryptographiques (on-chain). Les stablecoins algorithmiques ne sont pas soutenus par des actifs on/off-chain, mais régis par un contrat intelligent en son cœur. Les stablecoins ne sont pas soumises à des fluctuations de prix turbulentes et quotidiennes. Ils sont donc utiles dans des cas pratiques quotidiens tels que les paiements, les investissements et les prêts. Les stablecoins notables sont Tether (USDT), USD Coin (USDC) et Binance USD (BUSD).

Les jetons de sécurité

Ces types d’altcoins consistent en actifs numériques ou liquides qui représentent une participation dans un actif tangible. Un jeton de sécurité est une sorte de pièce qui représente un intérêt fractionnaire dans un autre actif. Par exemple, une œuvre d’art peut avoir des jetons de sécurité qui divisent la propriété de cet actif et valident sa propriété. Une entreprise peut avoir sa propriété représentée par des jetons de sécurité. Ce type de jeton peut donc permettre de titriser des actifs plus traditionnels. L’un des jetons de sécurité les plus connus est Blockchain Capital (Bcap).

Les pièces de monnaie basées sur le minage

Elles sont mises en circulation par des réseaux informatiques qui résolvent des problèmes mathématiques complexes nécessitant souvent beaucoup d’énergie. La plus grande cryptomonnaie au monde, le Bitcoin, est une pièce basée sur l’exploitation minière. Il en va de même pour de nombreuses altcoins. Ces altcoins sont extraites à l’aide d’une preuve de travail (PoW), qui crée de nouvelles pièces en résolvant des problèmes difficiles, pour créer des blocs. Il existe plusieurs pièces PoW, telles que Litecoin, Monero, Bitcoin Cash et Bitcoin SV. Les pièces de monnaie pré-minées sont une alternative aux pièces de monnaie basées sur l’exploitation minière. Elles sont distribuées plutôt que créées par un algorithme. Ripple en est un exemple.

Les jetons utilitaires

Autrefois très populaires lors du boom de l’offre initiale de pièces de monnaie (ICO) en 2017, les jetons utilitaires ne sont rattachés à aucune devise ou valeur tangible. En échange de capital dans les premières étapes d’une ICO, les investisseurs reçoivent une quantité de jetons utilitaires en échange de leur investissement déterminé par l’entreprise ou le propriétaire du projet. Les jetons utilitaires servent de coupon pour acheter des biens et des services auprès de l’émetteur. Ce type de pièce est utilisée au sein d’une plate-forme pour recevoir un service. Un type courant de jeton utilitaire est la norme ERC20 Ethereum. Ces jetons sont créés pour être dépensés dans un certain écosystème de blockchain. Sia, une solution de stockage cloud peer-to-peer décentralisée, en est un exemple.

Les Memecoins

Il s’agit d’altcoins qui, pour une raison ou une autre, ont joui d’une certaine renommée virale. Parce que leur valeur est presque toujours entièrement motivée par le battage médiatique en ligne et le buzz des médias sociaux, les pièces meme sont des cryptos hautement spéculatives et volatiles. Parmi elles, citons Dogecoin (DOGE) et Shiba Inu (SHIB).

Les jetons non fongibles

Un jeton non fongible (NFT) est un actif cryptographique sur une blockchain avec des codes d’identification uniques et des métadonnées qui les différencient les uns des autres et sont stockés dans des contrats intelligents. Les utilisateurs ne peuvent pas dupliquer ou diviser les NFT. Ils sont utilisés entre autres pour des objets de collection, de la musique, des œuvres d’art et des jetons de jeux vidéo. En revanche, les jetons fongibles, tels que le Bitcoin, sont identiques. Ils ont les mêmes caractéristiques et la même valeur lorsqu’ils sont échangés.

Les jetons de gouvernance

Ils permettent aux détenteurs de certaines cryptomonnaies de créer et de voter sur des propositions communautaires qui façonnent l’avenir du projet. Les votes sont généralement proportionnels, les votes des plus grands détenteurs ayant le plus de poids dans les propositions de gouvernance. Apecoin (APE), Maker (MKR), Aave (AAVE) et Decred (DCR) sont quelques exemples de jetons de gouvernance.

Comprendre le fonctionnement des altcoins

L’évolution du Bitcoin a bouleversé les systèmes de paiement traditionnels. Satoshi Nakamoto l’a introduit en 2009 avec l’idée de remplacer la monnaie fiduciaire. Depuis lors, il a gagné en popularité pour permettre aux gens de l’utiliser pour transférer des fonds en ligne, acheter des produits et services, placer des paris dans les jeux d’argent, etc. Mais comme son offre est limitée, la demande croissante a poussé son prix à augmenter. De plus, il fallait plus de temps pour traiter une transaction. Tout cela a donné naissance à plusieurs autres monnaies numériques comme alternative.

Les alts, ou altcoins, fonctionnent sur la même technologie que le Bitcoin, dans laquelle chaque transaction est stockée dans un bloc formant une chaîne, appelée blockchain. Les mineurs vérifient ensuite ces transactions en résolvant des énigmes mathématiques complexes et les enregistrent dans un registre public distribué. Les règles de déploiement de la blockchain peuvent différer en fonction de l’objectif des pièces alternatives. Alors que certaines cryptomonnaies alternatives promettent des transactions plus rapides et moins chères, quelques-unes doivent maintenir un anonymat à 100 %, c’est-à-dire en gardant cachées les identités du payeur et du bénéficiaire.

Techniquement, la plupart des pièces alternatives utilisent le protocole de blockchain original et open source du Bitcoin et en sont donc une variante ou un fork, d’une certaine manière. Cela dit, ils ont des capacités améliorées sous la forme du mécanisme de consensus Proof-of-Stake (PoS) et des contrats intelligents pour valider les transactions. Comme ces fonctionnalités minimisent la consommation d’énergie et la consommation de temps pour créer des blocs, le traitement des transactions devient moins cher et plus rapide.

Pourquoi les altcoins sont-elles importantes ?

De toute évidence, le Bitcoin ne fournit pas de solution à tous les problèmes qui tentent d’être résolus par les cryptomonnaies. Les altcoins permettent donc de résoudre les lacunes du Bitcoin et fournissent une utilité réelle dans des milliers de secteurs et de marchés différents. Une tâche qu’aucune pièce de monnaie singulière ne pourrait terminer.

Les altcoins sont absolument essentielles pour cette étape de l’écosystème de la crypto. Elles offrent aux investisseurs un choix massif de projets dans lesquels investir. Elles permettant à différents projets de montrer leur utilité potentielle et leurs cas d’utilisation pendant que nous grandissons dans la phase d’adoption.

Le temps éliminera lentement les altcoins inutiles à mesure que la cryptomonnaie deviendra plus largement adoptée et que les altcoins les plus puissantes émergeront et deviendront très probablement des incontournables en tant que jetons utilitaires dans de nombreux écosystèmes.

Conclusion

Les altcoins ont parcouru un long chemin depuis 2011 et continuent de faire leurs preuves comme plus qu’une simple « alternative au Bitcoin ». L’espace crypto est un point d’intérêt rapide et de plus en plus populaire pour les investisseurs. Grâce à l’innovation et à l’intégration de la cryptographie dans les entreprises grand public, on peut acheter des altcoins en toute sécurité et légalement sur son téléphone ou son ordinateur.

Écouter les experts, évaluer les risques ainsi que vos objectifs financiers sont les clés d’un investissement responsable.

Les cryptomonnaies sont l’une des innovations les plus révolutionnaires et perturbatrices du monde de la finance. Les hypothèses concernant leur impact sur l’économie ont autrefois alimenté les doutes et l’incertitude concernant la crypto. L’argent numérique a montré le potentiel de transformation des secteurs financiers, tout comme Internet a changé nos vies dans les années 90.

L’émergence de la blockchain

Le premier changement réside dans la technologie utilisée, la blockchain. Au cours de la dernière décennie, la tokenisation des actifs est devenue une tendance populaire, créant de la valeur pour les actifs financiers et non financiers. Avec la création de la blockchain en tant que forme peer-to-peer de transferts, il est désormais possible de tokeniser numériquement les actifs. Ce réseau décentralisé et transparent a facilité l’élimination de certains tiers et intermédiaires dans de nombreuses formes de transactions.

La blockchain est une technologie émergente avec énormément de potentiel. De nombreuses entreprises cherchent à l’intégrer.
L’une des réalisations les plus importantes de cette technologie est le Bitcoin, qui est générée et stockée électroniquement sur la plateforme de blockchain.

Un marché du travail mondial

Les cryptomonnaies, comme leur nom le dit, sont une nouvelle forme de monnaies, qui pourraient bien changer à jamais les marchés financiers. L’essor du Bitcoin et de la cryptomonnaie en général a conduit à la création d’innombrables nouvelles industries et d’emplois. Étant donné que la plupart des pièces numériques sont censées être décentralisées, leur avenir est étroitement lié à la technologie blockchain et à ses applications. Avec la popularité des cryptomonnaies et l’excitation qu’elles ont créée à ce jour, il ne fait aucun doute que l’industrie de la cryptographie a encore de beaux jours devant elle.

De nombreux leaders de l’industrie de la crypto et de la blockchain prédisent qu’il n’y aura pas moins de 4 millions de nouveaux emplois créés dans le monde au cours des cinq prochaines années. De nouveaux emplois de cryptographie apparaissent chaque jour et beaucoup pensent qu’il ne faudra pas longtemps avant que nous voyions apparaître une toute nouvelle catégorie d’emplois.

Une solution face à une instabilité financière

Une analyse du paysage économique dans un certain nombre de pays en voie de développement indique que ces populations sont souvent limitées par les valeurs de leur monnaie nationale. En outre, ils ont connu une augmentation du volume des échanges de cryptomonnaies, ce qui fait de ces pays en voie de développement un nouveau marché pour la circulation des cryptomonnaies.

Les économies dites développées font déjà partie du marché mondial des cryptomonnaies. Par conséquent, développer des solutions basées sur la blockchain pour les économies émergentes est devenu une nécessité à la fois pour leur croissance économique et leur stabilité financière.

La croissance récente des cryptomonnaies dans les pays en développement peut s’expliquer par un certain nombre de facteurs. D’abord et avant tout, il y a une méfiance à l’égard de la monnaie nationale. Deuxièmement, une augmentation du taux de volatilité de la monnaie nationale entraîne des craintes d’inflation en ce qui concerne l’épargne et les investissements. Enfin, les progrès technologiques ont conduit diverses populations mondiales à adopter la numérisation de leur vie quotidienne. Tous ces facteurs combinés ont conduit les gens à opter pour des devises plus stables telles que les cryptomonnaies.

Des paiements transfrontaliers plus efficaces

Les monnaies numériques n’ont pas de forme physique mais permettent à toute personne ayant accès à Internet d’envoyer de l’argent numérique partout dans le monde. Cela peut se faire par application mobile via un Crypto Wallet, qui permet d’envoyer et de recevoir des cryptomonnaies. L’application permet également d’envoyer de l’argent numérique directement au numéro de téléphone, à l’adresse e-mail ou à l’adresse de portefeuille d’une autre personne. La cryptomonnaie peut être utilisée pour des achats dans n’importe quel magasin acceptant les cartes de crédit. De plus, envoyer de l’argent sur un compte bancaire est possible en utilisant des cryptomonnaies. L’un des principaux avantages de l’utilisation des cryptomonnaies est que les frais de transaction sont très bas et que les gens peuvent transférer de l’argent d’un pays à un autre sans aucune limitation ni frais supplémentaires.

Des coûts de transaction faibles

La monnaie numérique a le potentiel de changer le monde en permettant de nouveaux réseaux de paiement et de nouvelles applications financières. Cependant, cette nouvelle économie n’en est qu’à ses balbutiements. Pour l’instant, le bitcoin et les autres cryptomonnaies ne représentent qu’une petite fraction de l’ensemble de l’économie. Mais dans un avenir proche, ce type de monnaie pourrait devenir la plus utilisée avec une influence puissante sur l’ensemble de l’économie mondiale.

L’un des principaux avantages des cryptomonnaies est leur faible coût pour effectuer des transactions. Contrairement aux banques, il n’y a pas de frais de transaction avec les cryptomonnaies telles que le bitcoin. En raison des coûts de transaction limités, les portefeuilles cryptographiques offrent plus de liberté à tous les propriétaires d’entreprise ou aux personnes ordinaires qui vendent leurs affaires en ligne ou achètent des biens de n’importe où dans le monde. Une telle flexibilité conduit à des innovations dans les modèles commerciaux mondiaux et le commerce international. Les faibles frais ont une grande importance pour ceux dont les revenus sont particulièrement bas, ou qui vivent dans des régions aux devises instables ou qui sont soumis à des sanctions économiques. Les cryptomonnaies ont donc de grandes chances de changer la vie économique de millions de personnes dans le monde. En outre, les faibles coûts de transaction peuvent accroître la confiance dans une économie mondiale décentralisée et donner accès à des services bancaires autrement coûteux à des personnes qui n’y ont pas physiquement accès.

Une transparence

Dans un système centralisé, toute personne ayant accès au système peut manipuler les enregistrements et les données, ce qui est un problème pour les systèmes financiers qui traitent des données critiques telles que les transferts de valeurs. La cryptomonnaie, en revanche, est un système décentralisé. Par conséquent, il n’y a pas d’entité unique qui contrôle le système. Il s’agit d’un grand livre distribué qui est public. N’importe qui peut accéder aux détails de chaque transaction effectuée sur le réseau. Cela signifie qu’il n’y a aucun moyen de manipuler les données sur la blockchain. Si vous souhaitez suivre une transaction financière, vous obtiendrez le même résultat à chaque fois, grâce à la transparence de la blockchain. C’est l’un des plus grands avantages de la cryptomonnaie pour l’économie.

La cryptomonnaie garde une trace de chaque transaction. Plus important encore, l’interaction entre la cryptomonnaie et l’économie devient plus forte à mesure que les cryptomonnaies sont plus responsables et transparentes. La conception basée sur l’utilité des cryptomonnaies aide à surveiller la propriété et le transfert des transactions.

Investir dans l’art peut être une bonne idée. Mais, comme tout investissement, cela peut être risqué. Vous devez donc ici aussi vous renseigner.

L’art peut faire plus qu’égayer un espace de vie. Le marché de l’art est devenu l’un des investissements les plus en vogue ces dernières années. Les collectionneurs de peintures et de sculptures achètent fréquemment des pièces en vue d’accroître leur portefeuille d’investissement. Diversifier vos placements ne consiste pas seulement à pondérer judicieusement votre portefeuille entre les actions et les obligations. Si vous avez un intérêt pour l’art, vous pouvez diversifier vos investissements et pourquoi pas égayer votre quotidien tout en soutenant un jeune artiste. À tout le moins, votre investissement aura une bien meilleure apparence qu’un certificat d’actions.

L’art est-il un bon investissement?

Malgré les coûts élevés souvent y associés, investir dans l’art pourrait tout de même mériter une place dans votre portefeuille.

Le marché de l’art n’est pas fortement corrélé aux marchés boursiers ou obligataires. C’est exactement ce que les investisseurs devraient rechercher lorsqu’ils diversifient leurs actifs. Peu importe ce que font les marchés financiers – à la hausse ou à la baisse – le marché de l’art n’est pas très affecté.

Comme les actions et les obligations, l’art peut prendre de la valeur. Si un artiste prometteur poursuit une carrière réussie, la valeur monétaire de son travail montera en flèche. Un rapport annuel d’Art Basel estime que les ventes du marché mondial de l’art ont atteint plus de 67 milliards de dollars en 2018.

L’art est risqué

Chaque œuvre d’art est unique et le marché de l’art a des hauts et des bas comme n’importe quel autre marché. Puisqu’il est impossible de déterminer la véritable valeur d’une œuvre d’art – cela dépend beaucoup de la réputation de l’artiste et de l’économie dans son ensemble – vous pourriez aisément prendre ce risque.

Qu’est-ce qui fait d’une œuvre d’art un bon investissement?

Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte lors de l’évaluation d’une œuvre d’art, qui contribueront tous à sa valeur future. Les facteurs d’appréciation comprennent la rareté de la pièce, la notoriété de l’œuvre d’art ou de l’artiste, l’authenticité et l’état de l’objet, et l’importance culturelle de la pièce.

– Rareté

La rareté d’une œuvre d’art aura toujours un impact sur sa valeur future. Une œuvre d’art originale, unique en son genre, vaudra toujours plus que n’importe quelle réplique ou reproduction. Les œuvres créées par un artiste vivant et prolifique sont susceptibles d’être évaluées à une valeur inférieure à celles créées par des artistes décédés et ayant un nombre fini d’œuvres attribuées. Les œuvres d’art d’un artiste décédé sont généralement plus susceptibles d’augmenter en valeur car cet artiste ne peut plus produire de nouvelles oeuvres. Lorsqu’il y a un nombre fini d’œuvres d’art disponibles, l’œuvre devient rare et son prix est plus susceptible d’augmenter.

– Notoriété

La notoriété ou la renommée d’un artiste est un autre indicateur de prix. Les œuvres d’artistes connus sont plus susceptibles d’obtenir des prix élevés.
Certains artistes ne sont pas bien connus ou appréciés de leur vivant. La célébrité peut donc venir à titre posthume. Cependant, la notoriété peut également l’emporter sur les compétences et le talent réels et augmenter la valeur des œuvres d’art médiocres. Si vous analysez des œuvres d’art d’un artiste déjà reconnu, les prix seront déjà élevés au moment de l’achat.

– Importance de l’œuvre

L’importance du travail peut déterminer sa valeur. Les œuvres d’art révolutionnaires, inventives et uniques prendront généralement de la valeur. Les œuvres d’art dérivées ou non originales sont plus courantes et donc susceptibles d’obtenir des prix plus bas. Comprendre, reconnaître et investir dans des œuvres d’art révolutionnaires et significatives peut être un jeu risqué. Un acheteur d’art qui réussit doit tenir compte de l’influence globale et à long terme de l’artiste et de l’œuvre d’art. Ainsi, bien que la notoriété soit un facteur, vous devez parfois regarder au-delà de la reconnaissance publique des médias pour repérer un bon investissement.

– Condition

L’état de l’œuvre d’art, qu’il s’agisse d’une sculpture, d’une peinture ou d’un dessin, est un critère important. Si une œuvre est endommagée, elle vaudra généralement moins qu’une pièce en parfait état.
Les œuvres d’art réalisées avec des matériaux de haute qualité sont susceptibles de conserver leur état pendant une période plus longue. Ainsi, même si vous achetez une toute nouvelle œuvre d’art, vous devez tenir compte de son vieillissement futur.

– Authenticité

Vous devriez toujours faire authentifier une œuvre d’art lorsque vous faites un investissement important. Une œuvre originale signée ou numérotée par l’artiste a plus d’authenticité qu’une pièce non identifiée.
Il est également conseillé d’examiner la provenance de l’œuvre ou l’historique chronologique de sa propriété. La provenance est particulièrement importante lors de l’achat d’œuvres d’art plus anciennes. La provenance fournira des preuves contextuelles et circonstancielles de l’authenticité d’une œuvre d’art et de sa production originale.

Vaut-il la peine d’acheter des œuvres d’art originales?

L’art original vaudra toujours plus que les doublons. Si vous achetez principalement de l’art pour l’exposer et en profiter, il n’y a aucun mal à acheter des reproductions ou des impressions.

Cependant, ces réplications sont moins susceptibles de prendre de la valeur. Les tirages en édition limitée et les défauts peuvent toujours avoir une valeur de collection, mais les œuvres d’art originales obtiendront toujours les prix de vente les plus élevés.

5 œuvres d’art les plus chères jamais vendues:

La plupart des collectionneurs d’art et des investisseurs ne verront pas ces prix de vente exorbitants, mais les prix atteints lors des ventes de ces œuvres d’art montrent toutefois à quel point cela peut être un investissement lucratif.

1. Salvator Mundi de Léonard de Vinci, 450,3 millions de dollars
2. Interchange de Willem de Kooning, 300 millions de dollars
3. Les joueurs de cartes de Paul Cézanne, 250 millions de dollars
4. Nafea Faa Ipoipo de Paul Gauguin, 210 millions de dollars
5. Numéro 17A de Jackson Pollock, 200 millions de dollars

Explorez l’art cryptographique

L’art cryptographique est un terme générique inventé pour représenter la fusion de l’art et de la technologie blockchain. En tant que sous-écosystème dans le monde des cryptomonnaies, l’art crypto a l’intention de préserver des versions immuables de l’art numérique telles que des albums de musique, des peintures, des récompenses et un large éventail de souvenirs. En tant qu’objets de collection, les NFT et les formes similaires d’art numérique peuvent être vérifiés publiquement au niveau de leur authenticité et lors d’un changement de propriétaire. Cela permet de vérifier l’unicité d’une œuvre d’art et de détenir une valeur monétaire correspondante.

Pour son avenir, le crypto art est bien placé pour être traité comme un instrument de représentation virtuelle de tous les aspects de notre vie quotidienne.

Avec un œil artistique et une volonté de prendre quelque risque, un investisseur nouveau ou expérimenté peut trouver un investissement dans l’art incroyablement gratifiant. Bien qu’il ne doive faire partie que de votre portefeuille global, l’art peut aisément vous permettre de diversifier vos investissements. Commencez à explorer les artistes contemporains et faites-vous une idée de ce que vous aimez avant de faire un investissement dont vous pourrez profiter pendant de nombreuses années.

En 2008, le projet de création d’une monnaie numérique, appelée Bitcoin, apparaît pour la première fois sur Internet. Satoshi Nakamoto est le pseudonyme de celui qui a écrit le livre blanc original du Bitcoin. Certaines personnalités ont contribué au développement des cryptomonnaies. Ils ne s’agit pas uniquement de fondateurs de cryptomonnaies, comme Satoshi Nakamoto. On y retrouve également des entreprises, des fondations et des organisations de premier plan travaillant avec des actifs numériques et la technologie Blockchain.

Voici quelques personnalités qui font maintenant partie de l’histoire des cryptomonnaies :

Nick Szabo

Nick Szabo est un informaticien, cryptographe et l’une des personnes la plus susceptible d’être Satoshi Nakamoto. Son travail de cryptographe a jeté les bases des cryptomonnaies. Il fait des recherches sur les monnaies numériques depuis 1998 lorsqu’il développe la monnaie virtuelle appelée Bit Gold. Bit Gold se base sur les mêmes principes de résolution de calculs cryptographiques en utilisant la puissance de traitement d’un ordinateur, tout comme le minage de Bitcoin. Szabo a également inventé le terme de contrats intelligents qui fait référence à un protocole de transaction informatisé qui exécute les termes d’un contrat. Il a créé Bit Gold pour résoudre les inefficacités qu’il a vues dans le système financier traditionnel.

Adam Back

Adam Back est un cryptographe et homme d’affaires britannique qui a créé le système Hashcash Proof-of-Work (PoW) avant le Bitcoin. Il est le co-fondateur et PDG de Blockstream (fondé en 2014), qui développe des produits et services pour l’utilisation du Bitcoin. Avant son implication dans l’espace Bitcoin, Back était un pionnier du mouvement de la monnaie numérique. Hashcash, le système de preuve de travail, est utilisé par plusieurs systèmes anti-spam, grâce auxquels il a reçu une reconnaissance universelle de la part de la communauté crypto. Cette technologie, avec quelques modifications, a constitué la base du Bitcoin. Il défend également la position de confidentialité des informations des utilisateurs. Son travail est référencé dans le livre blanc original du Bitcoin de Satoshi Nakamoto.

Vitalik Buterin

Vitalik Buterin est le cerveau derrière Ethereum (ETH), une plateforme blockchain exécutant des applications décentralisées ou Dapps. Avant cela, il a cofondé Bitcoin Magazine. Il est également écrivain et programmeur impliqué dans la communauté Bitcoin depuis 2011. En 2013, il a parcouru le monde pendant 6 mois, période au cours de laquelle il a parlé aux développeurs de Bitcoin de la possibilité de construire une nouvelle version modifiée de la blockchain Bitcoin. Ethereum a été impliqué dans l’essor des NFT, une technologie qui change la façon dont les artistes et les créateurs monétisent leur travail. Vitalik continue de diriger le développement d’Ethereum, plaidant pour la décentralisation.

Perianne Boring

Perianne Boring est la fondatrice de la Chambre de commerce numérique (CDC), désormais considérée comme la plus grande association commerciale au monde représentant l’industrie de la blockchain. Elle est également conseillère blockchain auprès de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La Chambre de commerce numérique est une association commerciale à but non lucratif qui compte plus de 200 membres. Boring a lancé plusieurs initiatives nationales et mondiales promouvant les meilleures pratiques et les applications du monde réel avec des conseils sur la finance, l’économie, la fiscalité et la santé. Elle est également professeure auxiliaire de blockchain à la Georgetown University McDonough School of Business.

Jihan Wu

Jihan Wu a cofondé Bitmain Technologies avec Micree Zhan en 2013. Il s’agit d’une giga société chinoise de crypto-minage, connue comme la plus grande société de puces informatiques au monde pour l’extraction de bitcoins. Après avoir démissionné de Bitmain, il a fondé Matrixport en 2019, une société de services financiers pour les cryptomonnaies. En outre, il existe Bitdeer Technologies, une plate-forme d’exploitation de cryptomonnaie qui exploite actuellement cinq fermes minières aux États-Unis et en Norvège. Dans une récente interview avec le magazine Forbes, il déclare que les cryptomonnaies sont nées pour être volatiles, mais leur croissance à long terme dépassera de loin leurs fluctuations de prix.

Connie Gallippi

Connie Gallippi est la fondatrice et actuelle PDG de BitGive, considérée comme la première organisation à but non lucratif Bitcoin depuis mai 2013. Elle a 14 ans d’expérience de travail avec des organisations à but non lucratif, en particulier celles liées à la protection de l’environnement. BitGive collecte des dons en cryptomonnaies pour les besoins médicaux et la protection de l’environnement. Afin de rendre les dons caritatifs plus transparents, Gallipy a lancé GiveTrack, une plateforme qui révèle à quoi sert un don. L’un des derniers projets comprend un partenariat avec Heifer International, une organisation qui travaille à éradiquer la faim et la pauvreté.

Charlie Lee

Charlie Lee est un ancien ingénieur logiciel chez Google et le fondateur de Litecoin (LTC), la 5ème cryptomonnaie par capitalisation boursière. Largement considérée comme le premier altcoin réussi, la version 2011 de Litecoin a inspiré d’innombrables développeurs à essayer d’élargir leur base d’utilisateurs de crypto. Au lieu d’agir comme une concurrence au Bitcoin, Litecoin s’est positionnée comme une cryptomonnaie amicale avec des objectifs légèrement différents. Après avoir quitté Coinbase (la plateforme d’échange de cryptomonnaies), il travaille en tant que directeur général de la Fondation Litecoin sur le développement de Litecoin. En décembre 2017, Lee a publié sur Reddit qu’il avait vendu ou fait don de tous ses avoirs en Litecoin (à l’exception de quelques pièces physiques à conserver comme objets de collection). Il voulait éviter tout conflit d’intérêts possible, démontrant au fil des années une endurance impressionnante dans un espace hautement concurrentiel.

Elizabeth Stark

Elizabeth Stark est co-fondatrice et PDG de Lightning Labs, une société fondée en 2016 pour développer des logiciels qui alimentent le réseau Lightning (LN). Il s’agit d’un protocole décentralisé sur Bitcoin et Litecoin qui fonctionne pour effectuer des paiements instantanés en dehors de la blockchain principale. Elle a une longue histoire de campagnes de droits numériques. Chez Lightning Labs, la technologie a pu mûrir à son propre rythme, largement sous les projecteurs. Plusieurs bourses de premier plan, dont Kraken, ont déjà annoncé leur intention d’intégrer le Lightning Network afin de réduire les frais de retrait. Stark a précédemment enseigné à Stanford et à l’Université de Yale sur l’avenir d’Internet. Elle est conseillère chez Chia, une entreprise qui construit un nouveau protocole de cryptomonnaie basé sur la preuve de l’espace et du temps.

L’objectif de la création du Bitcoin était d’établir un système monétaire numérique qui rendraient inutiles les banques et les autorités monétaires centrales. Parce que tous les participants ont un accès égal aux informations du réseau et peuvent les vérifier à tout moment, la blockchain est considérée comme une technologie sécurisée. De nombreuses personnes ont contribué et continueront de contribuer à la croissance et au développement des cryptomonnaies.

Une blockchain est une base de données distribuée partagée entre les nœuds d’un réseau informatique. En tant que base de données, une blockchain stocke des informations électroniquement au format numérique. Les blockchains sont surtout connues pour leur rôle crucial dans les systèmes de cryptomonnaies pour maintenir un enregistrement sécurisé et décentralisé des transactions.

L’innovation avec une blockchain réside dans le fait qu’elle garantit la fidélité et la sécurité d’un enregistrement de données et génère la confiance sans avoir besoin d’un tiers de confiance.

Une blockchain se différencie d’une base de données classique dans la façon dont les données sont structurées. Une blockchain collecte des informations en groupes, appelés blocs, qui contiennent des ensembles d’informations. Les blocs ont certaines capacités de stockage et, lorsqu’ils sont remplis, sont fermés et liés au bloc précédemment rempli, formant une chaîne de données connue sous le nom de blockchain. Toutes les nouvelles informations qui suivent ce bloc fraîchement ajouté sont compilées dans un bloc nouvellement formé qui sera ensuite également ajouté à la chaîne une fois rempli. Une base de données structure généralement ses données en tables, tandis qu’une blockchain, comme son nom l’indique, structure ses données en morceaux (blocs) qui sont enchaînés. Cette structure de données crée intrinsèquement une chronologie irréversible des données lorsqu’elle est mise en œuvre de manière décentralisée. Lorsqu’un bloc est rempli, il est gravé dans la pierre et devient une partie de cette chronologie. Chaque bloc de la chaîne reçoit un horodatage exact lorsqu’il est ajouté à la chaîne.

La blockchain est une technologie particulièrement prometteuse et révolutionnaire car elle réduit les risques, élimine la fraude et augmente la transparence de manière évolutive pour un large éventail d’applications.

Histoire de la blockchain

Satoshi Nakamoto, dont la véritable identité reste encore inconnue à ce jour, a introduit le concept de blockchain pour la première fois en 2008. Satoshi Nakamoto est reconnu comme le cerveau derrière la technologie blockchain. On sait très peu de choses sur lui. On pense qu’il pourrait être une personne ou un groupe de personnes qui ont travaillé sur le Bitcoin. La conception a continué de s’améliorer et d’évoluer, Nakamoto utilisant une méthode de type Hashcash. Il est finalement devenu un composant principal du bitcoin, une forme populaire de cryptomonnaie, où il sert de grand livre public pour toutes les transactions en réseau. La taille des fichiers de la blockchain Bitcoin, qui contenait toutes les transactions et tous les enregistrements sur le réseau, a continué d’augmenter considérablement. En août 2014, elle avait atteint 20 gigaoctets et a finalement dépassé 200 gigaoctets au début de 2020.

Comment fonctionne la technologie blockchain?

L’objectif de la blockchain est de permettre aux informations numériques d’être enregistrées et distribuées, mais pas éditées. De cette façon, une blockchain est la base de registres immuables ou d’enregistrements de transactions qui ne peuvent pas être modifiés, supprimés ou détruits. C’est pourquoi les blockchains sont également connues sous le nom de technologie de grand livre distribué (DLT).

La blockchain est une combinaison de trois technologies de pointe:

• clés cryptographiques
• un réseau peer-to-peer contenant un registre partagé
• un moyen de calcul, pour stocker les transactions et les enregistrements du réseau

Les clés de chiffrement se composent de deux clés: la clé privée et la clé publique. Ces clés permettent des transactions réussies entre deux parties. Chaque individu dispose de ces deux clés, qu’il utilise pour produire une référence d’identité numérique sécurisée. Cette identité sécurisée est l’aspect le plus important de la technologie blockchain. Dans le monde de la cryptomonnaie, cette identité est appelée «signature numérique» et est utilisée pour autoriser et contrôler les transactions.

La signature numérique est fusionnée avec le réseau peer-to-peer. Un grand nombre d’individus qui agissent en tant qu’autorités utilisent la signature numérique afin de parvenir à un consensus sur les transactions. Lorsqu’ils autorisent une transaction, celle-ci est certifiée par une vérification mathématique, qui se traduit par une transaction sécurisée réussie entre les deux parties connectées au réseau. Donc, pour résumer, les utilisateurs de la blockchain utilisent des clés de cryptographie pour effectuer différents types d’interactions numériques sur le réseau peer-to-peer.

Types de blockchains

Il existe quatre types différents de blockchains:

• Réseaux de blockchains privés
  Les blockchains privées fonctionnent sur des réseaux fermés et ont tendance à bien fonctionner pour les entreprises et organisations privées. Les entreprises peuvent les utiliser pour personnaliser leurs préférences d’accessibilité et d’autorisation, les paramètres du réseau et d’autres options de sécurité importantes. Une seule autorité gère un réseau blockchain privé.

• Réseaux de blockchains publics
  Le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies proviennent de blockchains publiques. Elles ont joué un rôle dans la vulgarisation de la technologie des registres distribués (DLT). Les blockchains publiques aident également à éliminer certains défis et problèmes, tels que les failles de sécurité et la centralisation. Avec lees DLT, les données sont distribuées sur un réseau peer-to-peer, plutôt que d’être stockées dans un emplacement unique. Un algorithme de consensus est utilisé pour vérifier l’authenticité des informations. Les preuves de participation (PoS) et de travail (PoW) sont deux méthodes de consensus fréquemment utilisées.

• Réseaux de blockchains autorisés
  Egalement parfois appelés blockchains hybrides, les réseaux de blockchains autorisés sont blockchains privés qui permettent un accès spécial aux personnes autorisées. Les organisations mettent généralement en place ces types de blockchains pour tirer le meilleur parti des deux mondes, et cela permet une meilleure structure lors de l’attribution de qui peut participer au réseau et dans quelles transactions.

• Blockchains de consortium
  Semblables aux blockchains autorisés, les blockchains de consortium ont à la fois des composants publics et privés. Plusieurs organisations gérent un seul réseau de blockchains de consortium. Bien que ces types de blockchains puissent initialement être plus complexes à mettre en place, une fois en cours d’exécution, ils peuvent offrir une meilleure sécurité. De plus, les blockchains de consortium sont optimaux pour la collaboration entre plusieurs organisations.

Avantages de la technologie blockchain

La blockchain est une technologie émergente avec de nombreux avantages dans un monde de plus en plus numérique:

• Système décentralisé
  La technologie blockchain repose sur l’idée de décentralisation. La gestion de vos données ou de votre argent ne dépend pas de grandes organisations comme des banques. Au lieu de cela, le système de grand livre peer-to-peer évite à une seule personne ou entité de prendre trop de contrôle sur une blockchain.

• Transactions sécurisées
  On utilise une fonction de signature numérique pour effectuer des transactions sans fraude. Ceci rend impossible la corruption ou la modification des données d’un individu par les autres utilisateurs sans une signature numérique spécifique.

• Capacité d’automatisation
  La blockchain est programmable et peut générer automatiquement des actions, des événements et des paiements systématiques lorsque les critères du déclencheur sont remplis.

• Transparence
  La plupart des blockchains sont très transparentes, permettant à des observateurs extérieurs de visualiser les données stockées sur la chaîne. Ceci est particulièrement important en ce qui concerne les cryptomonnaies. Suivre le flux d’argent via des portefeuilles blockchain est beaucoup plus facile que de le suivre via des comptes bancaires privés. Cette transparence peut faciliter l’identification et le suivi des fraudeurs.

• Transactions efficaces
  La blockchain fonctionne 24h/24, 7j/7 et 365 jours par an. Les transactions peuvent être effectuées en moins de 10 minutes et peuvent être considérées comme sécurisées après seulement quelques heures. Ceci est particulièrement utile pour les transactions transfrontalières, qui prennent généralement beaucoup plus de temps en raison de problèmes de fuseau horaire et du fait que toutes les parties doivent confirmer le traitement des paiements.

• Réduction des coûts
  Comme la blockchain n’a pas besoin d’un tiers, elle réduit les coûts pour les entreprises et donne confiance en son partenaire commercial.

• Vérifiable
  La technologie blockchain est utilisée pour stocker des informations de manière décentralisée afin que chacun puisse vérifier l’exactitude des informations en utilisant une preuve à connaissance nulle par laquelle une partie prouve l’exactitude des données à une autre partie sans rien révéler sur les données.

Quelles sont les implications de la technologie blockchain?

La technologie blockchain a eu un grand impact sur la société, notamment:

• Le Bitcoin, l’application principale du blockchain et la raison pour laquelle la technologie a été développée en premier lieu, a aidé de nombreuses personnes grâce à des services financiers tels que les portefeuilles numériques. Il a permis des microcrédits et autorisé des micropaiements à des personnes dans des circonstances économiques difficiles, introduisant ainsi une nouvelle vie dans l’économie mondiale.

• L’impact majeur suivant concerne le concept de confiance, en particulier dans le domaine des transactions internationales. Auparavant, des avocats étaient embauchés pour combler le fossé de confiance entre deux parties différentes. C’était chronophage et coûteux. L’introduction de la cryptomonnaie a radicalement changé l’équation de la confiance. De nombreuses organisations sont situées dans des zones où les ressources sont rares et où la corruption est répandue. Dans de tels cas, l’utilisation de la blockchain offre un avantage significatif à ces personnes et organisations concernées, leur permettant d’échapper aux ruses d’intermédiaires peu fiables.

• La nouvelle réalité de l’Internet des objets (IoT) regorge déjà d’appareils intelligents qui démarrent votre machine à laver, conduisent votre voiture, organisent le ramassage de vos ordures ou encore gèrent la sécurité routière dans votre ville. C’est là que la blockchain entre en jeu. Dans tous ces cas (et plus encore), tirer parti de la technologie blockchain en créant des contrats intelligents permettra à toute organisation d’améliorer ses opérations et de conserver des enregistrements plus précis.

• La technologie blockchain met à disposition un réseau peer-to-peer décentralisé pour des organisations ou des applications comme Airbnb ou Uber. Elle permet le paiement des péages autoroutiers ou des frais de stationnement par exemple.

• Elle peut également être utilisée comme plate-forme sécurisée pour le secteur de la santé afin de stocker des données sensibles sur les patients. Les organisations liées à la santé peuvent créer une base de données centralisée avec la blockchain et partager les informations uniquement avec les personnes dûment autorisées.

En conclusion, la blockchain a eu un grand impact sur la société et révolutionne déjà la propriété des devises et des données. Bien que la technologie continue de gagner en popularité et puisse évoluer pour répondre aux besoins des entreprises et des gouvernements, son plein potentiel n’a pas encore été réalisé. Avec de nombreuses applications pratiques de la technologie déjà mises en œuvre et explorées, la blockchain se fait enfin un nom en grande partie grâce aux cryptomonnaies. La blockchain est supposée rendre les opérations commerciales et gouvernementales plus précises, efficaces, sécurisées et bon marché, avec moins d’intermédiaires.

Alors que nous nous préparons à entrer dans la troisième décennie de la blockchain, il ne s’agit plus de savoir si les entreprises traditionnelles s’approprieront la technologie. La question c’est quand. Aujourd’hui, nous assistons à une prolifération des NFT et à la tokenisation des actifs. Les prochaines décennies s’avéreront être une période de croissance importante pour la blockchain.

Depuis les premiers jours de l’informatique en réseau, les chercheurs et les scientifiques ont émis l’hypothèse qu’un protocole pourrait être conçu pour permettre aux gens d’échanger de l’argent véritablement numérique.
Malgré les tentatives proéminentes de créer des formes d’argent électronique au XXe siècle, l’idée n’est restée qu’un rêve jusqu’à l’invention du Bitcoin en 2009.

Avancez jusqu’à aujourd’hui et il existe des milliers de technologies qui prétendent avoir satisfait à la définition originale de la cryptomonnaie ou bien qu’elles ont innové au-delà de ces limites pour créer quelque-chose de complètement nouveau.

Aujourd’hui, il y a plus de 18 000 cryptomonnaies en circulation qui, au moment de la rédaction de cet article, représentent une capitalisation boursière d’environ 1,2 billion de dollars. En novembre 2021, on a atteint un maximum de 2,8 billions de dollars. Comme on le voit dans ces chiffres, il s’agit d’un marché très volatil. C’est en partie ce qui le rend si attrayant pour les investisseurs. Ces 18 000 cryptomonnaies sont toutes très différentes et visent à résoudre différents problèmes (des méthodes de paiement rapides aux cryptomonnaies complètement anonymes, aux stablecoins algorithmiques, aux blockchains qui visent à amener les systèmes classiques sur le web3 ou simplement aux jetons que vous gagnez en jouant). On peut toutefois les répartir facilement en 2 catégories: preuve de travail (PoW) et preuve de participation (PoS).

La preuve de travail (PoW)

La preuve de travail (PoW) a été introduite au début des années 1990 comme moyen d’atténuer le spam par e-mail

L’idée était que les ordinateurs pourraient être tenus d’effectuer une petite quantité de travail avant d’envoyer un e-mail. Ce travail serait trivial pour quelqu’un qui envoie un e-mail légitime, mais cela nécessiterait beaucoup de puissance de calcul et de ressources pour que les utilisateurs envoient des e-mails en masse.

Cependant, c’est Satoshi Nakamoto, le créateur du Bitcoin, qui a le premier appliqué la technologie pour une utilisation dans un système de monnaie numérique dans le livre blanc du Bitcoin.

Une blockchain est un mécanisme qui consiste en une chaîne de blocs (groupes de transactions) alignés dans l’ordre chronologique en fonction de l’ordre des transactions.

Le premier bloc d’une blockchain PoW est codé en dur dans son logiciel et s’appelle le bloc de genèse, également appelé bloc 0. Par définition, ce bloc ne fait pas référence à un bloc précédent.

Les blocs suivants ajoutés à la blockchain font toujours référence aux blocs précédents et contiennent chacun une copie du registre complet et mis à jour.

Consommation d’énergie

Les algorithmes PoW déterminent qui peut ajuster le grand livre à travers une course compétitive dans laquelle certains participants (mineurs) sont encouragés à dépenser de l’énergie de calcul afin de proposer des blocs valides qui respectent les règles du réseau.

Afin de créer un nouveau bloc, les mineurs d’un réseau PoW s’affrontent pour résoudre des problèmes mathématiques complexes dans un processus appelé hachage. Ces énigmes sont très difficiles à résoudre, mais il devrait être facile pour le réseau de vérifier la bonne solution.

Participation

Dans un protocole PoW, la puissance de calcul est combinée à la cryptographie pour créer un consensus et assurer la validité des transactions enregistrées dans la blockchain.

Pendant le processus de hachage, et afin de produire de nouveaux blocs, les mineurs se précipitent pour générer un résultat correct aux problèmes mathématiques.

Pour ce faire, les mineurs devinent une chaîne de nombres pseudo-aléatoires, appelée hachage. Ceci, lorsqu’il est combiné avec les données fournies dans le bloc, et lorsqu’il est passé par un ordinateur à fonction de hachage, doit produire un résultat qui corresponde aux conditions données définies par le protocole.

Le hachage gagnant est ensuite diffusé sur le réseau pour que les autres mineurs vérifient si la solution est vraie ou non. S’il est correct, le bloc est ajouté à la blockchain et le mineur est compensé par la récompense du bloc.

Répartition des récompenses

La récompense de bloc fait référence à la nouvelle cryptomonnaie attribuée par la blockchain au mineur pour chaque bloc jugé valide et accepté par le réseau.

Dans le cas de certaines cryptomonnaies, comme le bitcoin, la récompense de bloc est réduite après qu’un certain nombre de blocs aient été trouvés.

Ceci permet de maintenir la masse monétaire totale finie et déflationniste.

La preuve de participation (PoS)

La preuve de participation (PoS) est une modification de PoW introduite en 2012 comme moyen de résoudre sa dépendance perçue à la consommation d’énergie comme moyen de déterminer l’ordre de la blockchain.

Plutôt que de compter sur des ordinateurs en course pour générer le hachage approprié, l’idée derrière un protocole PoS est que la participation est déterminée par la propriété de l’approvisionnement en pièces.

En utilisant un ensemble de facteurs déterminés par le protocole, l’algorithme PoS élit de manière pseudo-aléatoire un nœud (toute personne qui possède la pièce) pour proposer le bloc suivant à la blockchain.

Lorsqu’un nœud est élu, son rôle est de vérifier la validité des transactions au sein du bloc, de le signer et de proposer le bloc au réseau pour validation.

Commande de la blockchain

Semblable au PoW, une blockchain PoS est un mécanisme qui consiste en une chaîne de blocs alignés dans l’ordre chronologique en fonction de ses transactions.

Le premier bloc d’une blockchain PoS est également codé en dur dans son logiciel et est communément appelé le bloc de genèse. Les blocs suivants ajoutés à la blockchain font toujours référence aux blocs précédents et contiennent chacun une copie du registre complet et mis à jour.

Il convient de noter que dans les cryptomonnaies PoS, il n’y a pas de concurrence pour savoir qui est sélectionné pour ajouter des blocs. En tant que tels, on dit souvent que les blocs sont « forgés » ou « frappés » plutôt que minés.

Consommation d’énergie

Contrairement aux blockchains PoW, les blockchains PoS ne déterminent pas qui peut proposer des blocs basés uniquement sur la puissance de calcul et la consommation d’énergie. Les promoteurs présentent souvent le PoS comme un système « plus économe en énergie », dans lequel des nœuds individuels se voient confier la responsabilité de créer de nouveaux blocs, plutôt que de rivaliser avec d’autres nœuds.

Étant donné que l’exploitation minière PoW et l’exploitation minière PoS nécessitent toutes deux une consommation d’énergie, les nœuds miniers et monnayeurs sont motivés à utiliser la forme d’électricité la moins chère possible, qui provient le plus souvent de ressources renouvelables telles que l’énergie hydroélectrique, éolienne ou solaire plutôt que de sources émettrices de gaz à effet de serre comme le charbon.

De plus, les blockchains PoS nécessitent également l’utilisation de matériel spécialisé (GPU) qui, comme l’équipement minier PoW (ASIC) et d’autres dispositifs informatiques, nécessite des ressources pour produire.

Participation

Les utilisateurs qui souhaitent avoir la possibilité d’être sélectionnés pour ajouter des blocs à une blockchain PoS sont tenus de mettre en jeu ou de verrouiller une certaine quantité de la cryptomonnaie de la blockchain dans un contrat spécial.

La quantité de pièces mises en jeu détermine leurs chances d’être sélectionnés comme prochain producteur de blocs. Dans certains cas, si les utilisateurs se comportent de manière malveillante, ils peuvent perdre leur mise en guise de punition.

Afin de ne pas toujours favoriser les nœuds les plus riches, le PoS peut impliquer d’autres facteurs déterminants. Ceux-ci peuvent inclure la durée pendant laquelle un nœud a jalonné ses pièces, ainsi que la randomisation pure.

Répartition des récompenses

Semblable à l’algorithme PoW, la récompense de bloc dans PoS fait référence à la cryptomonnaie attribuée par la blockchain à l’utilisateur qui propose un bloc valide.

Cependant, comme la sélection de blocs est effectuée par la propriété de pièces, les échanges peuvent offrir des services de jalonnement qui offrent aux utilisateurs la possibilité de jalonner des fonds en leur nom en échange de paiements plus réguliers.

Nous ne le nions pas, le marché de la cryptographie est un labyrinthe. Nous sommes encore au début d’une nouvelle ère qui semble très intimidante, mais la fortune sourit aux audacieux.

Bien que ces monnaies numériques puissent valoir une tonne d’argent, elles sont utilisées d’une manière très différente par rapport aux monnaies dites classiques. Actuellement, on les utilise très peu encore pour payer des biens ou des services. On les traite principalement comme des actions, en les achetant et en les revendant avec un profit futur le moment venu.
Dès lors, on peut se poser la question suivante: les cryptos remplaceront-elles le cash ou toute autre monnaie scripturale? Peut-on vraiment les considérer comme des monnaies?
Bien qu’il soit peu probable que le Bitcoin remplace les monnaies existantes, l’émergence des cryptomonnaies et des stablecoins a incité l’exploration des monnaies numériques des banques centrales.

Historiquement, tout peut servir de monnaie: les cigarettes dans les camps de prisonniers de guerre, l’essence en Europe après la Seconde Guerre mondiale ou encore les monnaies symboliques sous la dynastie Tughlaq au XIVe siècle. Les monnaies papier telles que nous les utilisons aujourd’hui n’ont jamais été à l’ordre du jour. Alors que le tout premier billet de banque remonte à la Chine du 7ème siècle, le papier-monnaie n’a pris de l’importance qu’au 17ème siècle en Europe et s’est lentement répandu dans le reste du monde au fil du temps. Et tout comme de nombreuses autres formes de monnaies avant lui, le papier-monnaie pourrait également périr un jour, laissant la place à un nouveau système monétaire.

Même les créateurs de monnaies virtuelles ne peuvent prédire si elles remplaceront les monnaies du monde réel

Même les créateurs du Bitcoin, la première cryptomonnaie, ne croient pas qu’il puisse remplacer le dollar ou toute autre monnaie traditionnelle. Il se peut que, dans le futur, les cryptomonnaies soient enfin utilisées pour leur objectif premier, payer pour un bien ou un service. Mais avant que cela ne puisse se produire, le monde devra procéder à des ajustements extrêmement massifs qui ne seront pas simples à réaliser. De nouvelles infrastructures mondiales devront être construites pour accueillir les monnaies numériques dans un espace plus large. Des milliards de personnes perdront en fait de l’argent s’ils disposent majoritairement de monnaies en espèces. Ce ne sera pas une transition facile. Mais seul l’avenir nous dira s’il s’agit bien de l’avenir de la monnaie.

Les avantages possibles pour un avenir crypto

Un rapport de Futurism met en évidence certains des résultats possibles. Il faut prendre en considération que les cryptomonnaies ne peuvent pas être manipulées aussi facilement que la monnaie fiduciaire. Cela est dû à leur statut décentralisé et non réglementé. Les cryptomonnaies pourraient mieux soutenir le concept de revenu de base universel que les monnaies fiduciaires. Certains programmes ont déjà expérimenté l’utilisation des cryptomonnaies comme moyen de distribution d’un revenu de base universel. De plus, les cryptomonnaies pourraient aider à se débarrasser des intermédiaires dans les transactions quotidiennes, ce qui pourrait réduire les coûts pour les entreprises et aider les consommateurs.

Quels sont les avantages du Bitcoin par rapport aux monnaies existantes?

Selon ses partisans, le Bitcoin présente deux avantages par rapport aux monnaies existantes. La première est que son offre est limitée, ce qui rend impossible pour une autorité centrale de l’émettre dans des quantités qui la dévalueraient. Cela signifie qu’elle est beaucoup moins vulnérable aux crises d’hyperinflation, comme celles observées à Weimar en Allemagne, au Zimbabwe ou au Venezuela. Le deuxième avantage revendiqué par Bitcoin est que toutes les transactions sont permanentes et immuables. Lorsque de l’argent est détenu sur un compte bancaire, cette banque pourrait théoriquement exproprier l’argent de son utilisateur et prétendre qu’il n’a jamais existé. Avec le Bitcoin, c’est impossible. La base de données sur laquelle les transactions sont enregistrées ne peut être éditée par aucune autorité centrale. Ces avantages sont toutefois très théoriques.

Les préoccupations possibles au cas où les cryptos remplaceraient l’argent

Il y a aussi d’énormes défis et préoccupations avec ce scénario. Si les cryptomonnaies dépassaient les autres monnaies en termes d’utilisation, les monnaies traditionnelles perdraient de la valeur sans aucun recours. Si les cryptomonnaies prenaient entièrement le dessus, de nouvelles infrastructures devraient être développées afin de permettre au monde de s’adapter. Il y aurait inévitablement des difficultés avec la transition, car les monnaies pourraient devenir incompatibles assez rapidement, laissant certaines personnes avec des actifs perdus.

Quels sont les inconvénients du Bitcoin par rapport aux monnaies existantes?

Si par le passé, le bitcoin était considéré comme un moyen d’échange permettant l’anonymat, actuellement, c’est de moins en moins le cas. Les exchange (sérieux) se doivent de respecter la norme KYC « Know Your Client » qui relie le Wallet (équivalent IBAN) à son propriétaire. Mais l’utiliser pour d’autres transactions coûte souvent cher.

Transférer du bitcoin sans passer par un tiers peut relever du défi logistique pour ceux qui n’ont pas de formation en informatique. La plupart des commerçants utilisent donc un échange ou un portefeuille virtuel géré par un tiers.

Les pays visent généralement à avoir une monnaie stable plutôt qu’une monnaie en appréciation mais très volatile, car la première est beaucoup plus propice à une économie saine.

Le contrôle gouvernemental sur les monnaies centrales est essentiel à la réglementation à bien des égards. Les cryptomonnaies fonctionneraient avec beaucoup moins de compétence gouvernementale.

« Le prix futur est intrinsèquement imprévisible. Toutefois, même si les optimistes ont raison, son prix augmentera. Ce n’est qu’un argument selon lequel le Bitcoin est un bon investissement spéculatif – pas qu’il s’agisse d’une forme de monnaie utile » (Baur et al, 2018).

Une cryptomonnaie peut être utilisée comme moyen d’échange, de paiement, de don et de remise. Cette monnaie numérique a été conçue pour contourner les limites du système bancaire traditionnel. Son exploitation soulève des préoccupations d’ordre environnementales, notamment la grande quantité d’électricité nécessaire pour alimenter ces algorithmes complexes et les sources d’énergie non renouvelables utilisées pour son minage.

Bien que de nombreuses monnaies numériques (en particulier les plus anciennes) nécessitent une puissance de calcul importante, il existe également de nombreuses alternatives plus vertes.

Les projets de blockchain, neufs ou non, explorent tout, de la migration vers des systèmes de validation moins énergivores à l’exploration de l’exploitation minière basée sur les énergies renouvelables. Ethereum est peut-être l’un des exemples les plus marquants d’un projet de cryptomonnaie de premier plan qui passe d’un PoW à un système de preuve de participation (PoS), dans le but de réduire sa consommation d’énergie globale de 99,95%. Ethereum, la deuxième cryptomonnaie la plus populaire, passera à une version 2.0 en 2022 qui réduira sa consommation d’énergie et ses impacts environnementaux négatifs.

Une cryptomonnaie durable est une cryptomonnaie à faible consommation énergétique et à empreinte carbone minimale. Elle ne nécessite pas de grandes quantités d’énergie pour alimenter ses transactions et travaille constamment à réduire son impact environnemental. La communauté d’une telle monnaie se consacre à l’organisation de diverses éco-initiatives. Les facteurs suivants doivent être pris en compte lors de l’analyse du caractère durable ou non d’une cryptomonnaie: les initiatives respectueuses de l’environnement, les effets de serre et la consommation d’électricité.

El Salvador va construire une « ville de bitcoins » propulsée par un volcan.

El Salvador est devenu le premier pays à utiliser le bitcoin comme monnaie légale. Le président salvadorien, Nayib Bukele, veut exploiter la cryptomonnaie pour attirer les investissements. Son pays accueillera la première ville Bitcoin, construite autour de la région orientale, près du volcan Conchagua. La ville deviendrait la plaque tournante du commerce des bitcoins. Le volcan alimenterait toute la ville grâce à l’énergie géothermique et contiendrait les mines de cryptomonnaies. Il a affirmé que toute la ville serait alimentée par le volcan et se révélerait écologique. La ville disposerait de toutes les installations publiques telles qu’un aéroport, une zone résidentielle, des marchés commerciaux, etc. Les résidents n’aurait à se soucier d’aucune taxe, excepté une taxe sur la valeur ajoutée pour le bien-être et l’entretien de la communauté. La place centrale aurait le symbole bitcoin créé dans les airs, comme le rapporte DNA India. Pour le financement et la matérialisation de la ville, le gouvernement salvadorien a émis des obligations bitcoin d’une valeur d’1 milliard de dollars. Ainsi, le Bitcoin posera les fondations de cette ville.

Les cryptomonnaies les plus vertes

Certaines cryptomonnaies plus récentes ont intégré l’énergie renouvelable dans leur modèle opérationnel. Elles s’associent à des méthodes de validation alternatives pour créer un jeton qui utilise beaucoup moins d’énergie que ses prédécesseurs. Voici quelques jetons respectueux de l’environnement qui méritent notre attention:

STELLAR (XLM): Stellar est une sous-branche de Ripple et a été fondée en 2014. Cette plateforme de cryptomonnaie respectueuse de l’environnement devient rapidement une alternative à Paypal. Son protocole est open-source, ce qui signifie que son occurrence via des ensembles de nœuds finaux fiables est nécessaire pour l’authentification de telles transactions. De plus, ce processus est court et plus rapide que beaucoup d’autres. Son cycle d’authentification concentré et son efficacité offrent des coûts réduits et une faible consommation d’énergie, ce qui le rend plus écologique. De plus, son empreinte carbone est plus faible grâce à son réseau utilisant le jeton Lumens. Coût de transaction: 0,00022 kWH par transaction. Prix​​: 0,2141 USD

IOTA (MIOTA): la consommation d’énergie d’IOTA est très minime. IOTA est devenu une cryptomonnaie véritablement respectueuse de l’environnement avec une empreinte carbone substantiellement faible. Pour la confirmation des transactions, IOTA utilise un système appelé Tangle, qui consomme peu d’énergie. Par conséquent, IOTA par rapport aux autres blockchains fonctionne plus rapidement et avec une consommation d’énergie moindre. Pour créer un marché de cryptomonnaie verte, IOTA s’est associé à Bosch et Volkswagen en tant que grand livre distribué. Coût de transaction: 0,00011 kWh par transaction. Prix​​: 0,7741 USD

EOSIO (EOS): Pour générer une cryptomonnaie écologique, EOSIO a adopté une approche communautaire. Il s’agit d’une blockchain publique qui utilise la preuve déléguée des enjeux (DPoS) et est basée sur la technologie Graphene. L’algorithme de consensus est utilisé pour vérifier les transactions et son pré-minage permet d’économiser beaucoup d’énergie. Cette cryptomonnaie à faible consommation d’énergie est produite de la manière la plus efficace et la plus rapide pour les investisseurs et les utilisateurs. En termes d’énergie, EOSIO consomme 66000 fois moins d’énergie que le bitcoin. Coût de transaction: 1,8 kWh par bloc pendant 24 heures. Prix​​: 2,48 USD

CARDANO (ADA): Cardano est une cryptomonnaie verte à croissance rapide ayant l’une des consommations d’énergie minimales par transaction. Cardano est l’une des cryptomonnaies les plus respectueuses de l’environnement disponibles sur le marché aujourd’hui. Cette crypto utilise l’algorithme de preuve d’enjeu au lieu de la preuve de travail traditionnelle, ce qui réduit considérablement la consommation d’énergie et garantit que les émissions de gaz à effet de serre restent très faibles. Certaines estimations montrent que Cardano n’utilise que 0,01% d’énergie pour une transaction par rapport à l’énergie utilisée par le bitcoin. Cardano a été développé par Charles Hoskinson et est beaucoup plus efficace que le Bitcoin. Charles Hoskinson est le co-fondateur d’Ethereum, la cryptomonnaie juste derrière le Bitcoin. Coût de transaction: 0,5479 kWH par transaction. Prix​​: 1,13 USD

NANO (NANO): Nano est un autre crypto à faible consommation d’énergie qui existe depuis 2015. Elle ne repose pas sur l’exploitation minière, mais utilise plutôt la technologie de «réseau de chaînes de blocs» qui crée des chaînes de blocs d’utilisateurs pour tout le monde sur le réseau Nano. Les transactions sont confirmées par Open Representative Voting (ORV), où les représentants élus par les membres du réseau agissent en tant que validateurs. Elle permet aux utilisateurs d’effectuer des transactions peer-to-peer sur leurs propres blockchains au lieu d’avoir à utiliser la blockchain principale du réseau, ce qui réduit le temps et l’énergie. De nombreux experts financiers et analystes du marché des cryptomonnaies ont prédit le boom de la valeur de NANO dans les années à venir. Son prix fluctue actuellement entre 2 et 5 USD et sa valeur devrait quadrupler ou plus au cours de cette décennie. Nano est une bonne opportunité pour les investisseurs et les commerçants respectueux de l’environnement. Ce peut être un excellent choix pour le moment et à l’avenir pour les investisseurs. Coût de transaction: 0,00012 kWh par transaction. Prix​​: 2,43 USD

RIPPLE (XRP): Ripple est apparu comme une alternative écologique à la plupart des plus grandes cryptomonnaies sur le marché aujourd’hui. Ripple atteint l’efficacité énergétique et de production sans utiliser le mécanisme de preuve de travail. Un grand objectif promis par Ripple est de devenir neutre en carbone d’ici 2030, ce qui en fait une option viable parmi les autres cryptomonnaies écologiques disponibles pour le moment. Ripple utilise un modèle de consensus qui exige que chaque transaction soit approuvée par un groupe de validateurs de confiance, ce qui entraîne la réduction de travail et d’énergie nécessaire à la vérification. Ripple a commencé avec un milliard de pièces et les a régulièrement publiées au fil du temps. Avec une dépense de seulement 0,0079 kWh d’énergie consommée par transaction, Ripple est l’une des cryptomonnaies les plus économes en énergie disponibles sur le marché financier. Coût de transaction: 0,0079 kWH par transaction. Prix​​: 0,8305 USD

Quelques autres jetons respectueux de l’environnement et qui méritent d’être mentionnés sont: Tezos (XTZ), Polkadot (DOT), Avalanche (AVAX), Algorand (ALGO), Solana (SOL), BITGREEN (BITG), FANTOM (FTM) ou encore SolarCoin (SLR).

Des cryptomonnaies respectueuses de l’environnement pour le futur.

Le monde marche vers une alternative verte, tout comme l’industrie des cryptomonnaies. L’industrie de la crypto regorge déjà d’options respectueuses de l’environnement, ce qui est une bonne nouvelle. De plus en plus de cryptomonnaies utilisent désormais des ressources économes en énergie. Crypto Climate a engagé plus de 200 entreprises liées à l’industrie pour atteindre des émissions nettes nulles d’ici 2030. À long terme, un passage aux sources d’énergie renouvelables dans le monde pourrait faire de l’exploitation minière verte une option viable.

Investir dans les cryptomonnaies, même si cela devient plus simple techniquement parlant, comporte beaucoup de risques et nécessite une attention 24h/24 et 7j/7. On ne s’improvise pas trader. Des formations existent. N’hésitez pas à les découvrir.